Lina à la fenêtre
Par une belle journée de printemps, le badaud retrouve la douceur de la déambulation dans les rues de sa ville. Le nez en l’air, il hume l’atmosphère fraîche et souriante. Se laisse porter par l’élan de renouveau. Redécouvre bâtiments culturels et immeubles locatifs en enfilades interminables. L’allégresse du promeneur, à cette époque de l’année, voit s’épanouir briques et béton comme végétation. L’harmonie esthétique de la cité, ses verticalités et son horizon ramassé, élève son regard vers l’avenir.
Une jeune femme, solitaire, paisible, attablée à sa fenêtre, ventaux grands ouverts, apporte la touche finale de poésie à ce tableau.
Corinne J.