C’est sous un soleil de plomb, ce 21 août 2022, que Deborah Strebel et moi-même avons attendu nos participantes pour un atelier en lien avec l’exposition temporaire du MUDAC, « Rencontrons-nous à la gare ».

Cette exposition était directement liée à celles du Musée Photo Elysée et du MCBA, organisées pour l’inauguration du site Plateforme 10 et en l’honneur des thématiques des trains et des gares.

Ces trois expositions, présentées de juin à fin septembre 2022 étaient riches, intéressantes, originales, offrant des passerelles judicieuses d’un musée à l’autre.

Mon amie Deborah travaille pour le MUDAC, entre autres dans l’organisation de visites guidées. C’est une des raisons pour laquelle j’ai choisi ce musée-là pour organiser cet atelier.

L’après-midi a débuté avec une visite spécialement conçue en fonction des consignes d’écriture à venir, donc volontairement  centrée  en priorité sur certaines des œuvres présentées au MUDAC.

Les explications de notre guide étaient détaillées, rendues très vivantes par des anecdotes, des apartés sur les œuvres ou les artistes. Les retours des participantes au sujet de cette visite guidée, menée avec dynamisme et passion, ont été très enthousiastes.

Ensuite, nous avons pu nous installer dans une grande salle lumineuse, conçue pour des ateliers et l’organisation d’activités en lien avec les expositions. C’était parfait pour l’écriture et le partage de nos textes en toute tranquillité.

Les consignes ont été créées par rapport aux œuvres «Départ-Arrivée» (2015) de Christian Boltanski, «Anatoli» (1984) de Sophie Calle, « Confessionnal » (2019) de Rémy Perret.

Les consignes offraient la possibilité de revisiter les souvenirs que finalement chaque personne possède par rapport à des trajets en train, des passages dans les gares, des rencontres dans ces lieux particuliers, etc…

Le grand plus de cette exposition, c’est le roman de gare «Terre-des-Fins» (2022, Éditions ZOE). Le MUDAC a commandé cet ouvrage à Aude Seigne, Bruno Pellegrino et Daniel Vuataz, écrivain(e)s romand(e)s membres de l’AJAR.

Le roman, écrit à six mains, nous emporte dans une histoire contemporaine des plus originales ! On retrouve dans ce livre des œuvres exposées et le livre figurait lui-même dans l’expo. Bien sûr, il n’est en aucun cas nécessaire d’avoir vu l’expo pour apprécier ce roman. Je vous le recommande vivement.

Mille mercis à Deborah pour sa précieuse participation à la conception et à l’organisation de cet atelier et au MUDAC pour son accueil chaleureux et la mise à disposition de la salle.

Francine